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 La battaglia di Legnano - Verdi

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MessageSujet: La battaglia di Legnano - Verdi   La battaglia di Legnano - Verdi Empty2007-09-29, 01:49

Vous pouvez l'écouter ou le télécharger

ICI


(cliquez sur les titres, pas sur mp3)

Licence creatives commons.

Enregistrement de 1951

* Berdini, Amedeo (Tenore, Arrigo)
* Cammarano, Salvatore (Autore del libretto)
* Gaggi, Albino (Basso, Federico Barbarossa / Marcovaldo)
* Limberti, Edmea (Mezzo-soprano, Imelda)
* Mancini, Caterina (Soprano, Linda)
* Panerai, Rolando (Baritono, Rolando)
* Previtali, Fernando (Direttore)
* Verdi, Giuseppe (Compositore)
* Orchestra di Roma della RAI (Orchestra)
* Coro di Roma della RAI (Coro)


Coco
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calbo

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MessageSujet: Re: La battaglia di Legnano - Verdi   La battaglia di Legnano - Verdi Empty2013-01-13, 00:09

Cet opéra est très peu donné sur scène. Composée fin 1848 l'oeuvre a été créée en janvier 1849 avant de tomber instantanément dans l'oubli; re-créée en 1860 au teatro regio de Parme, La battaglia di Legnano s'est rendormi aussi sec jusqu'en ... 1951. J'ai vu cette oeuvre à Parme à l'occasion du festival Verdi; ce n'est pas un chef d'oeuvre (Luisa Miller (1848) et Rigoletto (1851) par exemple sont de vrais petits bijoux) mais elle contient de très belles pages.

Un peu d'histoire : pour La battaglia di Legnano, le librettiste de Verdi s'est inspiré du drame "La bataille de Toulouse", mais patriote sincère et engagé Verdi s'est basé sur un fait réel. En effet la bataille de Legnano a réellement eu lieu; cette bataille a opposé les cavaliers de l'empereur Frédéric 1er "barberousse" aux fantassins réunis par la Ligue Lombarde et s'est déroulé en juillet 1176. En principe les cavaliers de Barberousse auraient du avoir l'avantage car ils étaient plus nombreux et mieux armés que les fantassins italiens, mais surpris par une improbable rencontre ce sont les italiens qui ont eu le dessus et qui ont rabattu la superbe du vaniteux empereur pour un certain temps.
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MessageSujet: Re: La battaglia di Legnano - Verdi   La battaglia di Legnano - Verdi Empty2013-05-17, 22:20

Je vous mets le lien d'une excellente émission diffusée sur la chaine régionale TV PARMA. Vi racconto ... l'opéra est présentée par le journaliste et musicologue Mauro Biondini (il est aussi écrivain et réalisateur) :

http://www.tvparma.it/Video/vi-racconto----l-opera/la-battaglia-di-legnano

Il parle avec une clarté plaisante et le néophyte comprendra l'essentiel sans peine.
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MessageSujet: Re: La battaglia di Legnano - Verdi   La battaglia di Legnano - Verdi Empty2015-11-24, 23:25

Voici ce que je disais de la production parmesane qui a été donnée en 2012 :

Le deuxième opéra au programme du festival Verdi 2012 est une véritable rareté. La battaglia di Legnano, composée fin 1848 par Giuseppe Verdi (1813-1901) a été créée le 27 Janvier 1849 au teatro Argentina de Rome. Si Salvatore camarano, le librettiste de Verdi, s'est basé sur le drame de François Joseph Méry "La bataille de Toulouse", le compositeur s'est réorienté sur un fait historique qui s'est déroulé en 1176 alors que l'Italie, constituée de multiples principautés, résistait à Frédéric I surnommé Barberousse empereur du Saint empire romain germanique. La ligue lombarde soulevée contre le souverain allemand lui inflige une sévère défaite près de la ville de Legnano dans une bataille fortuite ou se sont affrontés fantassins lombards et cavaliers allemands. L'oeuvre à peine créée tombe dans un oubli total; oubli dont elle ressort brièvement pour la saison 1859-1860 du teatro Regio de Parme avant de re-sombrer jusqu'en… 1951, année du cinquantième anniversaire de la mort de Verdi. Dans l'ensemble La battaglia di Legnano n'est pas un chef d'oeuvre, à l'image de Luisa Miller (dont la création a aussi lieu en 1849) ou de Rigoletto (créé deux ans plus tard, en 1851), mais contient cependant de très belles pages. Pour cette nouvelle production qui reprend la mise en scène de Pier Luigi Pizzi (Parme, 1999) ce sont des jeunes artistes, globalement prometteurs, qui donnent vie aux personnages de Verdi.

Metteur en scène internationalement reconnu depuis des années, Pier Luigi Pizzi imprime sa marque à l'oeuvre de Verdi encore que la mise en scène, tout comme les mouvements de foules réglés par Roberto Maria Pizzuto, soit parfois statiques. A la décharge des deux hommes, l'oeuvre n'est pas des plus évidentes à mettre en scène tant l'action est lente et pas toujours très propice à trouver une scénographie efficace. Cependant le metteur en scène italien compense avec talent et intelligence le casse-tête que représente la mise en scène avec des décors et des costumes superbes qui sont l'une des grandes réussites de la soirée. Comme pour Rigoletto, ce sont les lumières de Vincenzo Raponi qui constituent la principale réussite de la soirée; elles mettent parfaitement en valeur les sentiments contradictoires des personnages et les situations les plus dramatiques sans jamais forcer le trait.

Pour défendre La battaglia di Legnano, oeuvre méconnue entre toutes, le teatro Regio de Parme et ses responsables ont misé sur un cast jeune, dynamique et plein d'une énergie rafraichissante qui, vocalement, rend parfaitement justice à une partition qui, à défaut d'être géniale, contient quand même de belles pages. Dans le trio "de tête" la jeune soprano roumaine Aurelia Florian campe une Lida émouvante, déchirée et vivant dans le souvenir de ses frères et de son père morts à la guerre sans parvenir à oublier son amour perdu. La jeune femme qui est en pleine possession de ses moyens s'approprie son personnage avec talent et Lida, épouse et mère ne devient vraiment femme que lorsqu'elle retrouve l'homme qu'elle aime et qu'elle croyait mort, tué à la guerre. Florian chante l'air d'entrée de Lida "Voi lo diceste, amiche… " avec une assurance et une maitrise qui n'ont rien à envier à des artistes plus confirmées ce qui n'est pas sans déplaire au public qui, comme de bien entendu lui réserve un accueil plus que chaleureux. C'est le ténor espagnol Alejandro Roy qui se taille la part du lion; mal tombé lors de la générale il s'est légèrement blessé à une épaule, Roy a cependant tenu à assurer l'ensemble des représentations et il l'a fait dès le début de la soirée avec courage et dignité ce qui est d'autant plus méritoire que le jeune homme a un rôle physiquement exigeant. Dès l'air d'entrée "Magnanima e prima delle città lombarde… " le jeune ténor donne le ton de la soirée et à aucun moment il ne montre le moindre signe de faiblesse et si on devine à certains moments des signes de souffrance, notamment lors de la scène de retrouvailles avec son ami Rolando qui doit prendre mille précautions pour ne pas taper trop fort lorsque les deux hommes s'enlacent, on ne peut que saluer la très belle performance d'Alejandro Roy qui, même physiquement diminué, se donne à fond sans se poser la moindre question. Le jeune baryton albanais Gezim Myshketa prête ses traits et sa voix au chef militaire Rolando. Tout comme Lida il croyait son ami mort et sa joie de le revoir vivant est à l'égal de sa tristesse et, s'il ne pense pas à mal en l'emmenant chez lui, près de son épouse et de son fils, il ne se rend pas compte du chagrin qu'il cause à son ami, lui aussi épris de Lida, tout juste retrouvé. Vocalement le jeune homme est dans un grand soir et il entame "Spento tra le fiamme di Susa, la fama ti narro …" il se met d'emblée au niveau de ses collègues tout en faisant passer Rolando par toutes sortes de sentiments. Dans le rôle d'Imelda Érika Beretti marque les esprits Tant vocalement que ses dons de comédienne; la jeune femme fait preuve d'une patience immense avec le petit bout de chou qui donne vie au fils de Rolando et Lida, allant jusqu'à le faire "danser" sur la fin de l'oeuvre pour lui faire prendre patience; le petit garçon fait, lui, preuve d'une belle résistance et d'un beau courage en parvenant a rester éveillé jusque tard dans la nuit. Dans les rôles secondaires il faut signaler les interventions notables de William Corro, Federico Barbarossa certes un peu vert vocalement mais doté d'une belle voix de basse et de Valeriu Caradia, Marcovaldo méchant et retors à souhait; s'il ne peut obtenir les faveurs de Lida alors personne ne les aura et surtout pas Arrigo.

Dans la fosse c'est Boris Brott qui dirige la Filarmonica Arturo Toscanini. Le style du chef canadien est radicalement différent de celui de Daniel Oren mais tout aussi efficace; et dès l'ouverture les musiciens sont au taquet suivant le chef, dont la rigueur et l'implacable précision, accentue avec force le côté militaire de l'oeuvre. Une telle rigueur, le dicton "une main de fer dans un gant de velour" prend ici tout son sens, est d'autant plus nécessaire que le contexte dans lequel La battaglia di Legnano a été composée était assez explosif; il ne faut, en effet, pas oublier qu'en 1848 les gouvernants européens ont eu à affronter des mouvements révolutionnaires avec des conséquences politiques durables. Verdi fervent nationaliste ne peut s'empêcher de composer des oeuvres à plus ou moins forte consonance politique, Nabucco et La battaglia di Legnano en sont des exemples et même si le second n'est pas, de par son intrigue, un chef d'oeuvre, il a le mérite de secouer un peu plus les consciences de son époque; Brott l'a bien compris et prend la musique de Verdi à son compte, se l'appropriant au point d'en faire ressortir chaque mesure, chaque note avec une force inégalable. Le choeur du teatro Regio de Parme assume crânement une partie bien fournie, et si on se souvient que les hommes chantent parallèlement Rigoletto et La battaglia di legnano, on ne peut qu'être admiratif face à la somme de travail fournie sous l'oeil vigilant de Martino Faggiani.

Même s'il y a des oeuvres dramatiquement et musicalement plus fortes que La battaglia di Legnano, il est heureux que cet opéra qui contient de très belles pages ressorte de l'ombre ou il était entré dès sa création; le cast réuni pour l'occasion défend la partition avec panache pour le plus grand plaisir d'un public séduit par ces jeunes talents qui, dans les années à venir mériteraient largement de sillonner les grandes scènes lyriques internationales; et si l'ensemble n'a pas provoqué la même ovation que Rigoletto quelques jours plus tôt l'accueil n'en n'est pas moins très chaleureux, y compris pour le petit figurant dont on ne saura jamais si son hésitation est due à la peur de voir une fois la lumière revenue une salle comble ou à l'incertitude sur ce qu'il doit faire; c'est Érika Beretti qui rassure l'enfant en lui tendant la main pour l'accompagner sur le devant du plateau. Si cette scène fait sourire et rappelle aussi la difficulté de travailler avec de très jeunes enfants et il faut bien admettre que la mobilisation des solistes et des choristes a fait beaucoup pour mettre l'enfant en confiance.

Parme. Teatro Regio de Parme, le 6 octobre 2012. Giuseppe Verdi (1813-1901) : La battaglia di Legnano, opéra en quatre actes sur un livret de Salvatore Camarano d'après le drame "La bataille de Toulouse" de François Joseph Méry. William Corro, Federico Barbarossa/premier consul de Milan; Gezim Myshketa, Rolando, chef milanais; Aurelia Florian, Lida, son épouse; Alejandro Roy, Arrigo, guerrier véronais; Valeriu Caradja, Marcovaldo, prisonnier allemand; Érika Beretti, Imelda, nourrice de Lida; Emanuele Cordaro, second consul de Milan/podesta de Como; choeur du teatro regio de Parme; Filarmonica Arturo Toscanini; Boris Brott, direction. Pier Luigi Pizzi, mise en scène,décors, costumes; Roberto Maria Pizzuto, mouvements de foule; Vincenzo Raponi, lumières.
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