Dans la musique occidentale, un métronome est un instrument permettant d'indiquer un tempo. Il est surtout utilisé dans l'étude et la mise en place de l'interprétation des œuvres musicales.
Au départ, le métronome est essentiellement constitué d'un mouvement d'horlogerie, muni d'un balancier gradué, et dont les battements — c'est-à-dire, les pulsations — déterminent autant de durées égales — c'est-à-dire, les temps. Un contrepoids mobile coulissant sur le balancier permet de modifier la vitesse — c'est-à-dire, le tempo. Le chiffre de chaque graduation indique une subdivision de la minute — par exemple, « 60 » signifie « un soixantième de minute », soit, une seconde par oscillation. L'indication métronomique est composée d'une petite figure de note et d'un nombre, séparés par le signe égale (=) : le nombre correspond à la graduation, et la figure est celle dont la durée est matérialisée par les battements du métronome.
Le métronome traditionnel fut breveté en 1816 par le mécanicien autrichien Johann Nepomuk Maelzel. Il reste encore utilisé de nos jours, quoique les instrumentistes et les chefs d'orchestre lui préfèrent désormais bien souvent les métronomes électroniques — apparus au cours de la deuxième moitié du XXe siècle — dont il existe un grand nombre de modèles, plus ou moins perfectionnés, et qui, à défaut d'esthétisme, sont tout à la fois moins encombrants, plus précis et plus fiables.
Correspondance approximative entre les principaux termes italiens relatifs au tempo, et les graduations du métronome :
Grave : 40 à 45
Largo : 45 à 55
Larghetto : 50 à 60
Lento : 52 à 65
Adagio : 55 à 70
Adagietto : 58 à 75
Andante : 60 à 90
Andantino : 70 à 100
Moderato : 80 à 105
Allegretto : 100 à 120
Allegro : 116 à 150
Vivace : 126 à 170
Presto : 144 à 200
Prestissimo : 184 et au-delà.