ONSLOW Georges (1784-1853) Symphonie 1 - 1831 (*/*/*/-)
Une symphonie qui démarre avec une ouverture ample, grandiose, très lyrique, , très romantique, malheureusement la suite me paraît vite s’étioler en des motifs d’intérêt très mineur malgré les effets d’intensité sonore en forte, fortissimo. Effets de puissance symphonique tout beethovéniens alliés à une orchestration d’un caractère très massif elle aussi typiquement issue du moule viennois. Les quatre mouvements sont à peu près de la même veine. Ils bénéficient d’un bon thème principal - quoique toujours poussif - mais la suite amenuise vite l’intérêt. Signalons un second motif à la clarinette solo en contraste avec le thème principal dans le 3ème mouvement, formule là encore très éprouvée héritée du bithématisme viennois. L’ensemble me paraît vraiment lourd. Pourtant non, toute le musique de cette époque n’est pas engoncée dans ce carcan étouffant, pensons à Gouvy et Mehul et aux innombrables ouvertures d’opéra (Aubert, Rossini…) Ce serait une erreur de penser que toute la musique symphonique de l’époque est irrémédiablement sous le joug de l’esthétique empesée caractérisant le style viennois post-classique. Onslow me paraît en être malheureusement ici le contre-exemple.
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